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Que choisir entre des couches lavables et des couches jetables ?

Par Fanny , le 19 mai 2023 , mis à jour le 19 mai 2023 - 4 minutes de lecture
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Peu importe le type de couches pour lequel vous optez, il devrait être doté de certaines caractéristiques indispensables, à savoir une bonne absorption, une bonne capacité à garder les fesses au sec ainsi qu’une bonne capacité à prévenir les fuites.

Et si l’on comparait entre les couches lavables et les couches jetables ? Que choisir entre les deux ? Et quelles sont les meilleures ? Toutes les réponses et plus encore se trouvent dans le présent article. Poursuivez donc votre lecture pour les connaître !

Couches jetables VS couches lavables !

Quelle différence entre les couches jetables et les couches lavables ? La réponse dans ce qui suit :

Les couches jetables

4 500 à 6 000 couches jetables sont utilisées par un enfant durant les premières années après sa naissance. Ces dernières se composent de diverses épaisseurs, à savoir :

  • un extérieur imperméable ;
  • un milieu absorbant qui se compose de polymères super-absorbants et de fibres de bois. L’urine sera transformée en gel par des cristaux, empêchant, ainsi, la formation d’un mélange d’urines et de selles pouvant être irritant pour les fesses du bébé ;
  • un feuillet qui est en contact direct avec les fesses du bébé, ce qui va les garder au sec, grâce à l’emprisonnement de l’humidité.

Ce type de couches peut avoir l’air sec, même si votre bébé vient tout juste d’uriner à l’intérieur. Il serait, ainsi, préférable de les changer de manière régulière afin d’éviter les irritations. Il est aussi conseillé d’éviter les couches contenant des parfums, puisque ça pourrait aussi irriter les fesses de votre bébé.

Les couches lavables

Les couches lavables

sont composées d’un revêtement extérieur imperméable ainsi que d’une portion absorbante en tissu. De nombreux types de tissus sont capables d’être utilisés pour la portion absorbante.

Le coton représente l’option la moins chère, mais qui a la moins bonne absorption. Les couches ayant une meilleure capacité d’absorption sont celles :

  • en bambou ;
  • en chanvre ;
  • ou bien celles en microfibres.

De multiples modèles de couches lavables sont, ainsi, offerts sur le marché et plusieurs variations existent pour un même modèle. Certaines couches, par exemple, sont munies de boutons de pression et d’autres, de velcro. Quelques modèles sont capables de s’adapter à la taille du bébé.

Quelles sont les meilleures couches pour l’environnement ?

Bien que plus chères au départ, les couches lavables sont finalement plus économiques que les couches jetables. Quelques municipalités offrent, par ailleurs, une subvention de quelques centaines de dollars lors de l’achat de couches lavables. Ces dernières peuvent même aussi être réutilisées pour son deuxième enfant.

Le débat quant à l’impact environnemental de ce type de couches n’est toujours pas fini. Les couches jetables polluent apparemment plus que celles qui sont lavables et au moment de leur production, elles génèrent également davantage de déchets.

Il faut savoir que l’entretien des couches lavables requiert beaucoup d’énergie et d’eau. Leur utilisation varie aussi d’une famille à une autre, ce qui peut quelque peu compliquer l’analyse.

L’impact environnemental des couches jetables et des couches lavables, est, selon une étude indépendante britannique, assez similaire. Une étude australienne a toutefois conclu que les couches lavables sont beaucoup moins polluantes que leurs adversaires. Mais pour qu’elles ne soient vraiment pas polluantes, il faudra les laver à l’eau froide, à la maison, dans une machine à chargement frontal nécessitant moins d’eau et ensuite, les sécher sur une corde à linge.

Les résultats obtenus en Australie et en Grande-Bretagne peuvent cependant ne pas s’appliquer en France. Effectivement, l’hydroélectricité, étant la principale source d’énergie au Québec, est très peu polluante. Cette province dispose également de très grandes réserves d’eau.

L’utilisation de couches lavables peut donc, dans ce contexte, être bien plus avantageuse d’un point de vue environnemental au Québec. Néanmoins, il n’y a pas eu beaucoup d’études réalisées en France jusqu’à maintenant pour confirmer si c’est bien le cas ici.